Souvenez-vous d'eux...
Catherine DAMESIN
Souvenez-vous d'eux...
Jean-Luc MACIA
Souvenez-vous d'eux...
Jacques LECORRE
Souvenez-vous d'eux...
Geneviève EDOUARD
Souvenez-vous d'eux...
Abdelaziz HAMROUNI
Souvenez-vous d'eux...
Daniel Vernade
Souvenez-vous d'eux...
Alain GANASSI
Souvenez-vous d'eux...
Soeur Marie du Calvaire
Souvenez-vous d'eux...
Nicole DEBOISSY
Souvenez-vous d'eux...
Georgette ARDILLON
Souvenez-vous d'eux...
Henri TINCQ

Gallet 00

Nous venons d'apprendre le décès de Juliette GALLET. Elle nous a quittés le mercredi 3 février 2016 à l'âge de 102 ans.

La cérémonie religieuse aura lieu mardi 9 février à 10 heures en l'église Saint-François-Xavier, 12 place du Président-Mithouard, 75007 Paris.

Juliette avait travaillé pendant de longues années au Pèlerin, elle avait été interviewée par Andrée PENOT. L'article était paru dans le numéro 65 de Chapô, vous pouvez relire cette interview en cliquant  ICI .

Vous trouverez aussi ci-dessous un texte d'Hervé SCHAEFER qui évoque la vie et la carrière de Juliette.


Juliette Gallet : une grande dame

Elle avait passé plus de quinze ans à m'apprendre à prononcer correctement « Domodossola », cette petite ville du nord de l'Italie dont une partie de sa famille était originaire. Un quart ou à moitié italienne, elle était pourtant cent pour cent française, tout au long d'un siècle (elle était née en 1913) pendant lequel elle a vécu. Elle arriva au Pèlerin dans les années soixante, embauchée par le P. Guichardan, rédacteur en chef pendant plus de quarante ans de l'hebdomadaire fondateur de la Maison de la Bonne Presse, devenue Bayard Presse, puis Bayard. Elle avait été auparavant rédactrice en chef du journal de l'action catholique générale des femmes. Elle venait représenter LA femme dans un Pèlerin, à l'époque terriblement masculin et créer un cahier féminin.

Officiellement, il y avait bien une signature féminine dans les pages, celle de Tante Léah, chroniqueuse des arts ménagers... sous laquelle se dissimulait le P. Guichardan.

La spécialité de Juliette, c'était les problèmes des couples et de l'éducation des enfants. Et elle d'ironiser : « C'est à moi, la vieille fille qu'on le demande ! »

Elle s'en tirait pourtant remarquablement bien grâce à sa formidable capacité d'écoute et à son carnet d'adresses très fourni.

Myope comme une taupe, elle était redoutable au volant de sa Renault 4. Un soir que nous allions à une réunion avec sa voiture, je me souviens de cette interrogation : « Devant, c'est un tournant avec un mur ou c'est un camion ? »

Entourée de nombreux neveux et nièces qui vivaient tous dans ce magnifique immeuble de l'avenue de Breteuil (construit par son grand-père), en face du dôme de Invalides et du tombeau de Napoléon, elle avait un contact facile avec les jeunes, ce qui l'amena à créer au Pèlerin le mouvement « Entre Jeunes » qu'elle commentait sous le pseudonyme d'Irène Bonamy. Un mouvement qui alla jusqu'à rassembler des milliers de jeunes de 18 à 30 ans.

Petit bout de femme, elle était pour nous une grande dame. Nous avions regretté son départ à la retraite... Que dire de son départ pour l'au-delà, sinon notre profonde émotion.

Hervé Schaefer


Des réactions :


C'est avec beaucoup de tristesse que j'apprend le décès de Juliette Gallet. J'ai apprécié sa gentillesse, son humour, sa générosité, lorsque j'étais maquettiste au Pèlerin . Juliette , une pionnière qui ne se prenait pas au sérieux ! Je me rappelle de son aide précieuse lorsque mon père est décédé brutalement. Je me rappelle aussi d'un déjeuner fort sympathique rue de Breteuil... Puis de rencontres lors du déjeuner des "anciens"... Juliette paraissait éternelle...

Claire DUGAST


Chers Amis,

La liste est longue de ceux et celles qui nous quittaient ces derniers mois. La voilà qui s'allonge.

Ils ont tous bien rempli la mission qui leur était confiée. Dans ma prière reconnaissante, je demande qu'ils en reçoivent maintenant la récompense dans la paix qui demeure à jamais.

Sr M.-Aline VAUQUOIS